mercredi 11 janvier 2012

Sens et esprit du Magal: Cheikh Ahmadou Bamba ou la grâce perpétuelle


 
Seneweb NewsLetter
source: Contributions
Dans la conjoncture d’une époque, au milieu d’une société aux valeurs fluctuantes et face à une crise multidimensionnelle, Cheikh Ahmadou Bamba fit l’option déterminante du spirituel au détriment du temporel. Il misa sur deux valeurs sûres : le savoir et la piété (Innî ujâhidu bil‘Ilmi wa-t-Tuqâ). Par une profonde conscience de la nécessaire perpétuation des enseignements de son modèle, le Prophète (PSL), Bamba fit l’effort de « cultiver son jardin » malgré l’aridité d’un terreau peu favorable. Il surmonta, ainsi, l’adversité d’une époque qui était plus propice à la compromission qu’à l’adoration.

Les arbres de la foi, solidement enracinés dans un sol d’une détermination (Himmah), imbibée de la sincérité envers Dieu (çidq), ont pu rendre durable cet oasis de la science et de la piété, Touba. Cette cité florissante, grâce à Cheikh Ahmadou Bamba, au milieu du désert de l’injustice féodale et de l’arrogance coloniale. Contre les épreuves de l’exil et de la persécution, il s’arma de longanimité, du sens du devoir et de la conscience intime de Dieu.

Et voilà que des terres enclavées du Baol, sur un temps limité par les tracasseries du colon et autres épreuves, l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba et son œuvre, ont pu, au Sénégal comme à l’étranger, conquérir les espaces jadis dominés par ceux-là même qui voulaient éteindre cette lumière que Dieu, Lui, dans sa volonté, avait décidé d’entretenir. N’est-ce pas à Dieu seul qu’appartient le pouvoir de l’accomplissement des volontés ? : Wallahou Mutimmun Nurahû walaw Karihal Kâfirûna ! (Coran 61/8)

Le Mouridisme s’est, ainsi, mondialisé par la diffusion de son enseignement et d’un modèle à tout point de vue fascinant. Ainsi, comme le décrivait feu Cheikh Abdoulaye Dièye, « du commerçant au travailleur immigré en passant par l’étudiant et le diplomate, chacun voyageant avec comme viatique sa foi, contribua et contribue encore à vulgariser les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. » ; phénomène illustrant un de ses vers prémonitoires « Dieu m’assistera les créatures me suivront, des îles, des mers et des terres. Et je leur serai utile sans leur causer de dommage » (wallâhu yançurunî, wal khalqu tatba’unî : fi-l-barri wa-l-bahri dha naf’’in bilâ dararî).

Qui osait, en effet, dans les années 60-70, parier sur une telle évolution des dâ’ira Mourides qui de la génération des Goumalo Seck et d’El Hadji Bamba Diao à celle des Majâlis et autres Hizbut Tarqiyya, a mené à l’internationalisation du Mouridisme, sorti des particularismes locaux pour épouser les contours mondialisés d’un phénomène désormais universel ?

C’est sans conteste de ce viatique de la foi qu’il s’est muni lors de ses exils sur les pas de tous les vertueux qui ont dû supporter et endurer l’épreuve d’être éloigné des siens et de leurs terres originelles que Cheikh Ahmadou Bamba a pu accéder à la généreuse rétribution de son Seigneur. On dirait même que l’épreuve de l’exil fut naturellement inscrite dans le processus qui menait à l’accomplissement et à la réalisation du dessein des vertueux (Aç-çâlihûna).

Le Prophète Ibrâhîm, n’a-t-il pas été contraint de quitter le Canaan pour aller ériger la demeure de Dieu, la Ka’ba, sur la vallée rocailleuse de la Mecque qu’inondent, aujourd’hui, des millions de pèlerins ? Seydinâ Mûsâ ne sacrifiera-t-il pas à la même tradition pour sortir son peuple de la persécution de Pharaon en partant de l’Egypte pour la terre promise ?

Le Sceau de la Prophétie, dont Cheikh Ahmadou Bamba fait son modèle, Muhammad (PSL) n’a-t-il pas, lui aussi, abandonné la Mecque de son enfance et de Banû Haâshim pour aller cultiver et perpétuer le jardin de la foi à Yathrib devenue l’éclatante Madinatou Rassoul ?

Aujourd’hui, Touba, « un des plus gros villages du monde » ou, comme le dit, Cheikh Guèye, cette «ville produite par des ruraux » est le lieu d’expression de cette grâce perpétuelle. Un tel état de grâce perpétuelle, illuminant le cœur des mourides et enflammant leur ardeur au travail et à l’invocation se cristallise en un lieu, Touba, en un temps, celui du Magal qui n’en est, par ailleurs, qu’une manifestation cyclique et annuelle. Les persécuteurs d’hier à qui Cheikh Ahmadou Bamba avait tenu à pardonner dans toute sa grandeur d’âme, (‘Afawtu ani-l-a’dâ’i turran) n’auraient jamais pu imaginer cette éternelle « moisson » de la vertu dont le processus immatériel leur a apparemment échappé, tellement la force qui le propulse dépasse l’entendement de ceux dont l’horizon se confine aux frontières du monde d’ici-bas ! Ceux-là qui, assurément, ne pouvaient comprendre la quiétude de cœur de ceux qui investissent dans les actions éternellement gagnantes (Tijâratan lan Tabûrâ !) ainsi que les fruits en toutes saisons, de l’arbre de la foi, de la piété nourrie du savoir.

La métaphore est toute trouvée dans le Saint-Coran (II/261) avec une seule graine qui produisit, à elle seule, plusieurs épis dont la moisson, à son tour, gratifie de centaines d’autres graines.

Une telle semence ne pouvait que perpétuer un enseignement et des valeurs dont les fruits, au-delà d’une journée de grâce et de réjouissance (Magal), dépassent largement les attentes et la sphère de ceux qui, avec sincérité, lui avaient fait allégeance.

C’est, finalement, une des leçons de Serigne Touba et un legs pour une jeune génération qui doit se l’approprier. Ce la lui incombe au-delà de l’apologétique et de la fierté d’appartenir à sa communauté et, surtout, le sauvegarder.

Refuser la posture de consommateurs passifs d’idéologies « importées » et croire en la possibilité d’alternatives endogènes pouvant bénéficier à l’islam voire à toute l’humanité, tel que l’a démontré le Mouridisme, me semble un pas décisif … sur le chemin des vertueux.  

Dr. Bakary Sambe,

Spécialiste du monde musulman à la European Foundation for Democracy (EFD), Bruxelles

mardi 3 janvier 2012

03-01-2012
22:56
Bourses: 'Discrimination positive' en faveur des filles en perspectif (Document).
Le gouvernement s’apprête à proposer une révision de la loi fixant les modalités d’attribution des bourses. Une«discrimination positive» en faveur des filles doit être décrétée, selon l’ébauche de la proposition dont Alakhbar a obtenu une copie.

Ainsi, les dispositions des articles 5 et 24 du Décret n° 2009.162 du 29-04-2009 fixant les modalités d’attribution des bourses de l’Enseignement Supérieur et des stages de perfectionnement en Mauritanie et à l’étranger seront abrogées.

«Un quota de bourses est réservé à la promotion de la scolarisation des filles, Ce quota ne peut dépasser 4% de l’ensemble des bourses attribuées lors d’une session de la Commission Nationale de Bourses.
Un arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur déterminera les critères d’éligibilité à ses bourses», stipule le texte .

L’article 24 (nouveau) du texte fixe les taux mensuels des bourses sur le sol national comme suit:

Facultés et établissements assimilés


- Bourse accordée aux 1ères et 2èmes années universitaires : 8.500 UM
- Bourse accordée à la 3ème année (ancien et nouveau système) et 4ème (ancien système) : 11.500 UM
- Bourse accordée au cycle de Master ou équivalent : 14.500 UM
- Bourse accordée au cycle de Doctorat : 18.000 UM

Ecoles professionnelles


- Bourse accordée à la 1ère et 2ème années universitaires : 10.000 UM
- Bourse accordée à partir de la 3ème année universitaire : 13.000 UM

«Par dérogation aux dispositions de l’article 9 sus visé, tout étudiant orienté à la Faculté de médecine de l’Université de Nouakchott bénéficie de la bourse nationale»
 ajoute le texte.

Cliquez ici pour lire l'ébauche du projet de décret.





Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org

vendredi 30 décembre 2011


O ƊO NGON-ƊAACulture / Pour un système éducatif intégrant les langues nationales

Pour un système éducatif intégrant les langues nationales

By adminYollaa ko28 desammbar 2011
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Introduction :
De 1959 à ce jour, la Mauritanie a entrepris des réformes et réaménagements de son système éducatif : 1959, 1967, 1973, 1979, 1984, 1999. La fréquence et la multiplicité de ces réformes suscitent les observations suivantes :
- elles sont fondamentalement des réformes politiques et/ou idéologiques ; elles ont été élaborées sous la pression des situations de crise : toujours pour les régler ou les apaiser, mais jamais pour faire face aux exigences de droits culturels encore moins pédagogiques et/ou psychologiques ;
- elles n’ont jamais été objectivement évaluées ; elles ignorent les aspects utilitaires, sociaux, culturels, pédagogiques et psychologiques des langues et les droits culturels des diverses composantes du pays ;
- Hormis celle de 1979 qui a consacré la création de l’Institut des Langues Nationales, ces réformes n’ont pas toutes reflété le caractère multiculturel du pays, elles n’ont pas répondu aux exigences d’indépendance, de développement et de démocratie, encore moins aux aspirations des populations dans leur ensemble.  
Face à cette situation et surtout aux exigences nationales de développement, et partant de la Loi fondamentale, des conventions et textes juridiques internationaux ratifiés par la Mauritanie, un nouveau système éducatif consensuel et durable est à bâtir : un système qui devra s’appuyer sur l’émergence d’une nouvelle politique fondée sur le respect des communautés nationales, de leurs langues et de leurs cultures.
La vision des associations culturelles nationales est que l’école mauritanienne produise un homme fondamentalement intégré dans son milieu, conscient et acteur du développement, de la transformation de son environnement et des mentalités. A cet effet, l’école mauritanienne doit être effectivement liée à cet environnement pour rompre avec l’élitisme et la sélectivité. Elle sera ouverte sur le monde moderne, aux sciences et aux techniques afin de sortir le pays du sous-développement. Ainsi elle participera à libérer les initiatives créatrices en donnant à chaque Mauritanien sa chance. Une telle école ne peut donc voir le jour que dans un contexte où l’enseignement se fait dans les différentes langues maternelles ; arabe, pulaar, sooninke et wolof.
Contexte : 
Des Etats Généraux de l’Education sont envisagés suite au constat unanime de l’échec de l’école mauritanienne. Ils interviennent dans un contexte caractérisé par :
- La Constitution, notamment en son article premier, qui assure à tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, de sexe ou de condition sociale l’égalité devant la loi ; et en son article six qui reconnaît quatre langues nationales;
- L’engagement de la Mauritanie sur la voie de la démocratisation et de l’édification d’un Etat de droit ;
- La mise en place d’un Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et à la Société civile, d’une Commission Nationale des Droits de l’Homme et d’un Plan National pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme en République Islamique de Mauritanie ;
- La ratification de divers textes juridiques internationaux relatifs aux droits culturels, aux droits des Enfants, de la femme et d’autres personnes vulnérables.
-          Le démarrage des activités de l’Académie Africaine des Langues;
- ACALAN, institution spécialisée de l’Union Africaine dont les statuts ont été adoptés en 2006) qui a identifié à travers le continent 41 langues transfrontalières véhiculaires sur lesquelles elle va mettre l’accent dans les 10-15 ans à venir (dont les quatre langues nationales mauritaniennes ; le lancement des 12 premières Commissions de langues transfrontalières véhiculaires - dont le pulaar - est déjà effectif). 
Objectif :
Fidèles à leur mission de promotion de toutes les langues nationales du pays, les associations culturelles nationales, pulaar, sooninke et wolof ont décidé d’apporter leur contribution aux Etats Généraux de l’Education par la publication du présent plaidoyer, pour l’édification d’un système éducatif novateur et performant.
Plan :
Le présent plaidoyer s’articule autour des points suivants :
- Vision et stratégie pour un nouveau système éducatif
- Résultats de l’expérience de l’Institut des Langues Nationales
- Recommandations
  1. Vision et stratégies pour un nouveau système éducatif :
    I. vision
La vision que les associations culturelles ont de l’école mauritanienne est qu’elle produise un mauritanien de type nouveau :
  • Enraciné dans les valeurs socioculturelles spécifiques ou communes aux différentes communautés mauritaniennes ou celles qu’elles ont en partage.
  • ouvert sur les valeurs contemporaines positives, gages de progrès et de développement;
  • respectueux de la diversité linguistique et culturelle, des différences et des droits humains à même d’assurer une démocratie fondée sur la synthèse de nos diversités complémentaires et inspirée des valeurs de paix, de tolérance et de consensus.
II. Stratégie
ii.1. Type d’école
L’école mauritanienne doit être :
1. une école citoyenne, démocratique, de promotion des valeurs de justice et axée sur les éléments ci-après :
  • langue maternelle des enfants
  • enseignement croisé des Langues Nationales (LN) et diversité culturelle (après enquête sociolinguistique pour déterminer les langues véhiculaires en présence dans les différentes zones)
  • Français langue d’ouverture
  • valorisation du plurilinguisme
2. une école prenant en charge les besoins éducatifs dans le formel et le non formel :
  • Du préscolaire à l’âge adulte (éducation préscolaire, enseignement fondamental, secondaire et supérieur, alphabétisation-formation, formation technico-professionnelle) 
  • systématisation du partenariat avec l’enseignement privé général et technico-professionnel (avec cahiers des charges).
3. une école fonctionnelle :
  • adaptation des curricula aux réalités locales (au lieu d’une uniformisation des programmes) intégrant à la fois les réalités nationales
  • compétences de vie pour une bonne préparation des acteurs de la société
  • introduction précoce et méthodique de l’entreprenariat (à accentuer progressivement aux différents paliers: activités génératrices de revenus (AGR) généralisées à l’école ; micro-entreprises à la sortie du cursus pour le grand nombre avec appui de l’Etat et du secteur privé pour un emploi assuré)
  • primauté des matières scientifiques et techniques pour le développement
  • prise en charge effective de l’éducation culturelle, artistique, de la paix et des droits humains
  • réduction des disparités et des déperditions scolaires (réintroduction de l’internat, notamment dans les zones défavorisées et surtout pour les filles).
II.2. DUREE DES CURSUS ET CROISEMENT DES LANGUES
  1. Durée du cursus par ordre d’enseignement
Ordres d’enseignement
Durée du cursus
Préscolaire
De 3 à 5 ans
Fondamental
5 ans
Secondaire
Collège
3 ans
Lycée
3 ans
Supérieur
4 ans au moins
2. Croisement des langues dans de système éducatif
Tableau synoptique de l’introduction croisée des langues nationales dans le préscolaire et l’enseignement général formel
Etape
Niveau
LN 1

LN 2

L3 Français

L 4 Anglais

Préscolaire

X
X
-
-

Fondamental
1e AF
X
X
X
-
2e AF
X
X
X
-
3e AF
X
X
X
-
4e AF
X
X
X
-
5e AF
X
X
X
-

Collège
1e AS
X
X
X
X
2e AS
X
X
X
X
3e AS
X
X
X
X

Lycée
4AS
X
X
X
X
5AS
X
X
X
X
6AS
X
X
X
X
(LN = Langue Nationale ; AF = Année Fondamentale ; AS = Année Secondaire)
- Préscolaire (jardins d’enfants et garderies, dans 3 sections : les petits : 2-3-4 ans ; les moyens : 4-5ans ; les grands : 5-6 ans.).  
Bien conduite, l’éducation préscolaire que nous proposons de systématiser, est un excellent tremplin pour la scolarisation qui implique une très bonne formation des éducatrices et une meilleure prise en charge par l’Etat et le secteur privé de ce niveau d’éducation. L’Etat et le secteur privé appuieront de manière conséquente les initiatives communautaires et privées en la matière.
Nous avons sciemment exclu les moins de 2 ans, normalement pris en charge par des structures spécialisées telles que les pouponnières et les crèches.
- Fondamental: 5 ans
- Secondaire : 6 ans :
- Collège : 3 ans
- Lycée : 3 ans
Nous pensons qu’un système éducatif utilisant judicieusement les langues nationales peut permettre d’écourter la durée du cursus tout en étant plus efficient que ceux que nous avons connus jusqu’aujourd’hui. L’expérience de l’Institut des langues Nationales (voir ci-dessous) à cet effet est édifiante. Il convient de l’analyser pour en tirer tous les enseignements utiles.
Par commodité nous avons numéroté les langues par compétence de maîtrise et d’utilisation :
L1 : Langue 1, correspond à la langue familiale conventionnellement appelée langue maternelle
L2 : Langue 2, seconde langue pratiquée par l’enfant : en général une autre langue nationale
L3 : Langue 3, ici le français
L4 : Langue 4, ici l’anglais
ª Le principe privilégié ici est celui du bilinguisme (voire du plurilinguisme) précoce :
  • dès le Préscolaire, l’enfant, en même temps qu’il utilise sa langue familiale dans les diverses activités d’éveil, est mis en contact avec au moins une autre Langue Nationale.
  • l’arabe (en tant que L1 pour ses locuteurs natifs) et le français étant prévus à l’école, sont pratiqués comme objets et comme mediums (même si, dans un premier temps le français sera seulement objet jusqu’en 1e Année Secondaire (1AS).
ªNécessité d’introduire l’interculturalité comme discipline d’enseignement scolaire.
ªLa langue anglaise est introduite à partir de la 1e AS et reste objet d’enseignementtout le long du cursus scolaire.
ªL’examen du BEPC se fera en deux langues nationales (langue maternelle et langue seconde) et en français ou anglais.
ªL’examen du Baccalauréat se fera pour l’essentiel en langue nationale pour les disciplines scientifiques et en français pour les disciplines littéraires.
Il sera ouvert des structures de récupération (passerelles) pour les élèves en difficulté ou les néo-alphabètes. Ces structures permettront la remise à niveau : ceux des bénéficiaires qui justifieront des compétences requises seront reversés dans les établissements d’enseignement général et poursuivront normalement leurs études. Les autres auront maîtrisé des compétences qu’ils pourront réinvestir dans la vie active.
Lire 2e partie :

  1. Résultats de l’expérience de l’institut des langues nationales

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