vendredi 9 septembre 2011


9-09-2011
15:02
Conseil nécessaire au président : Vous avez étouffé l’explosif du dialogue politique,...
...désamorcez la bombe de la justice sociale. 

A entendre les grincements réguliers de dents de l’Ira et Sos-esclaves, à voir les incidents regrettables qui conduisent les forces de l’ordre à brutaliser violement des militants des droits de l’homme et la justice garder une attitude indifférente vis-à-vis des maîtres esclavagistes, on penserait que les pouvoir n’est pas enclin au dialogue et au sens de la modération pour gérer des questions fatales pour l’avenir du pays.

Si le régime a réussi à freiner l’obus du dialogue politique en acquérant l’aval de puissants partis à la concertation et en s’attirant une certaine estime mesurée de la part d’autres, même s’il faut des exceptions pour confirmer la règle, il doit aussi penser à l’avenir quiet et paisible de laMauritanie, qui ne peut se dispenser d’une gestion sage de la question de l’esclavage.

En effet, en ayant jour après jour au dos des dossiers aussi sombres, en refusant de les gérer de manière éclairée, on conduit le peuple vers le danger, vers ce qu’il déteste dans sa majorité, à savoir l’injustice, même s’il y a des esclavagistes qui se moquent de la stabilité et qui sont passionnés par le voir mis à feu, pour la satisfaction de leurs desseins fous.

Le président de la république et ses conseillers doivent regarder la réalité en face et écouter ces cris contre l’injustice. Il y a toujours des solutions intermédiaires qui peuvent satisfaire toutes les parties en rendant à la justice son nom de cité.

Sans doute l’Ira et Sos-Esclaves n’ont rien contre les personnes proprement dites, mais s’opposent plutôt à un système prévalent qui doit trouver une formule de gestion commune entre ces Ong militantes des droits de l’homme et des représentants de l’Etat, pour trouver des issues dans la mesure de l’acceptable. Une sorte d’arrangement dans la mesure où l’application ferme de la loi reste à l’état théorique.

En effet, si l’Etat refuse de juger les maîtres esclavagistes, il doit aussi s’abstenir de malmener les militants des droits de l’homme, en invitant leurs leaders à la table de la concertation, pour chercher un terrain d’entente accepté par toutes les parties, qui libère les asservis, leur assure des intérêts et des dommages ainsi qu’une prise en charge et qui édifiera petit à petit la société sur les risques de telles pratiques, incontestablement fréquentes, en raison du manque de sensibilisation sur le sujet et du sort incertain qui peut attendre les ex-esclaves une fois libérés.

Oui, ils sont nombreux à vouloir s’affranchir mais pour aller où, car « celui qui a faim n’a pas d’oreille ». Il faut certes libérer les asservis, mais il faut leur trouver des débouchés pour forger leur indépendance, loin de la rue et du chômage qui ne sont que des usines de la dépravation.

Je suis sûr que le président de la république peut réussir, s’il fait des sacrifices, à créer un cadre de concertation typique à celui mis en place pour le dialogue politique, pour prendre à bras le corps le danger que constitue la gestion chaotique et imprudente du dossier de l’esclavage.

Si les dirigeants se moquent de l’instabilité et sont indifférents devant l’anarchie, ce n’est point le cas du peuple qui veut vivre dans l’égalité et l’unité. A bon entendeur salut !

Mohamed Ould Mohamed Lemine

lundi 5 septembre 2011




                                               Le vrai patriote


Les malheurs et les déceptions qui ont sans c esse accablé les mauritaniens, devraient les rendre sages à salut. Mais ils sont sous l’influence d’une torpeur pour certains et d’un esprit fataliste pour d’autres, leur faisant croire que c’est là un état logique et normal. Ils sont en effet fatalistes à cause de toutes les erreurs qu’ils vivent. En réalité les malheurs qui les affligent aussi bien collectivement qu’individuellement, ne sont que le résultat de leur ligne de conduite en désaccord avec la loi de leur corps.

Chaque citoyen a des droits à l’existence et des devoirs à remplir pour que la collectivité ait des garanties d’une sécurité parfaite et d’un équilibre complet qui assure le bonheur de chacun. Pour concrétiser cet idéal, il faut évidemment une éducation complètement nouvelle. Il faut regarder son prochain comme son frère et s’efforcer d’exister pour son bien. Il s’agit donc d’envisager un changement complet, en ne faisant pas du mal à son prochain, en ne le violentant pas, en ne le faisant pas souffrir.

La société mauritanienne actuelle est comme un malade dont l’état empire visiblement, jusqu’au jour où il est terrassé par le mal qui le ronge. Le mal qui ronge la société mauritanienne est pluriel : le sectarisme, le tribalisme, le régionalisme, le favoritisme, tares composantes qui ne ménagent ni l’individualité ni la famille ni même la tribu ou la nation ou l’état. Toutes les chances, toutes les facilités sont là cependant pour ceux qui veulent entendre et sont désireux de suivre le droit chemin.

Pour cela il faut mettre de côté son égoïsme, devenir un vrai patriote, qui aime sa patrie et par conséquent ceux qui l’habitent. Il ne suffit pas de chanter « nous sommes ceci ou cela.»Il faut considérer que la patrie est représentée par tous nos concitoyens, c’est à notre concitoyen que nous devons pensé ; c’est lui que nous devons aimer .Il ne faut pas le combattre ni être pour lui un sujet de malheur, mais un sujet de bonheur et de consolation.

 Pour rendre le pays prospère, il ne suffit pas seulement de développer l’agriculture et l’économie, il faut surtout contribuer à l’harmonie du corps social : se compléter, se respecter et s’aimer entre concitoyens. Ceux qui envisagent cette issue deviennent de bons patriotes .Les difficultés de tout genre, économiques, sociales… qui se manifestent actuellement à travers le pays et qui vont en s’accentuant de jour en jour, sont un sérieux avertissement.

Tous ceux qui réfléchissent doivent bien se rendre compte que l’état de chose existant au sein de la société mauritanienne ne peut pas durer. Il risque de faire sombrer tout l’édifice social. Une seule chose est donc sage et utile actuellement : que tous ceux qui ont un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, sachent que la tâche les interpelle pour  l’édification d’une Mauritanie unie et prospère.

Ce mode de comportement auquel chacun est convié à se rallier est la traduction de notre Sainte Religion, L’ISLAM : l’amour du prochain, la serviabilité à son semblable, le travail pour le bonheur et la prospérité de tous. Le mauritanien a besoin d’être complètement rééduqué. Il faut mettre tout sectarisme de côté, s’unir sans distinction de race, de sexe ou d’origine ethnique en une entité nationale cohérente et œuvrer pour le développement harmonieux du pays

.Les citoyens doivent avoir un esprit de conscience nationale, un sens d’objectif commun et de destinée, combattre toutes les tendances réactionnaires  de l’individualisme, du tribalisme, du racisme et du régionalisme. Cette ligne de conduite amènera une époque de détente propre à apporter la confiance en son semblable. Les mains qui s’étaient retirées s’ouvriront pour aider.
 La franchise et l’honnêteté seront de nouveau vécues. Cette situation facilitera la bonne entente et l’harmonie avec le prochain. Bannissons de notre cœur tout égoïsme, tout intérêt personnel, tout esprit de favoritisme. Remplissons nos devoirs, poussés par l’esprit altruiste qui invite à aimer nos semblables et à leur faire du bien. L’accaparement sera impossible dans aucune direction. Tout paupérisme disparaîtra dans ce pays.


Ly Amadou, Inspecteur enseignement fondamental,
Doctorant en sociologie à l’université Gaston Berger de Saint-louis du Sénégal.


Le vrai patriote




                                               Le vrai patriote


Les malheurs et les déceptions qui ont sans c esse accablé les mauritaniens, devraient les rendre sages à salut. Mais ils sont sous l’influence d’une torpeur pour certains et d’un esprit fataliste pour d’autres, leur faisant croire que c’est là un état logique et normal. Ils sont en effet fatalistes à cause de toutes les erreurs qu’ils vivent. En réalité les malheurs qui les affligent aussi bien collectivement qu’individuellement, ne sont que le résultat de leur ligne de conduite en désaccord avec la loi de leur corps.

Chaque citoyen a des droits à l’existence et des devoirs à remplir pour que la collectivité ait des garanties d’une sécurité parfaite et d’un équilibre complet qui assure le bonheur de chacun. Pour concrétiser cet idéal, il faut évidemment une éducation complètement nouvelle. Il faut regarder son prochain comme son frère et s’efforcer d’exister pour son bien. Il s’agit donc d’envisager un changement complet, en ne faisant pas du mal à son prochain, en ne le violentant pas, en ne le faisant pas souffrir.

La société mauritanienne actuelle est comme un malade dont l’état empire visiblement, jusqu’au jour où il est terrassé par le mal qui le ronge. Le mal qui ronge la société mauritanienne est pluriel : le sectarisme, le tribalisme, le régionalisme, le favoritisme, tares composantes qui ne ménagent ni l’individualité ni la famille ni même la tribu ou la nation ou l’état. Toutes les chances, toutes les facilités sont là cependant pour ceux qui veulent entendre et sont désireux de suivre le droit chemin.

Pour cela il faut mettre de côté son égoïsme, devenir un vrai patriote, qui aime sa patrie et par conséquent ceux qui l’habitent. Il ne suffit pas de chanter « nous sommes ceci ou cela.»Il faut considérer que la patrie est représentée par tous nos concitoyens, c’est à notre concitoyen que nous devons pensé ; c’est lui que nous devons aimer .Il ne faut pas le combattre ni être pour lui un sujet de malheur, mais un sujet de bonheur et de consolation.

 Pour rendre le pays prospère, il ne suffit pas seulement de développer l’agriculture et l’économie, il faut surtout contribuer à l’harmonie du corps social : se compléter, se respecter et s’aimer entre concitoyens. Ceux qui envisagent cette issue deviennent de bons patriotes .Les difficultés de tout genre, économiques, sociales… qui se manifestent actuellement à travers le pays et qui vont en s’accentuant de jour en jour, sont un sérieux avertissement.

Tous ceux qui réfléchissent doivent bien se rendre compte que l’état de chose existant au sein de la société mauritanienne ne peut pas durer. Il risque de faire sombrer tout l’édifice social. Une seule chose est donc sage et utile actuellement : que tous ceux qui ont un cœur pour comprendre, des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, sachent que la tâche les interpelle pour  l’édification d’une Mauritanie unie et prospère.

Ce mode de comportement auquel chacun est convié à se rallier est la traduction de notre Sainte Religion, L’ISLAM : l’amour du prochain, la serviabilité à son semblable, le travail pour le bonheur et la prospérité de tous. Le mauritanien a besoin d’être complètement rééduqué. Il faut mettre tout sectarisme de côté, s’unir sans distinction de race, de sexe ou d’origine ethnique en une entité nationale cohérente et œuvrer pour le développement harmonieux du pays

.Les citoyens doivent avoir un esprit de conscience nationale, un sens d’objectif commun et de destinée, combattre toutes les tendances réactionnaires  de l’individualisme, du tribalisme, du racisme et du régionalisme. Cette ligne de conduite amènera une époque de détente propre à apporter la confiance en son semblable. Les mains qui s’étaient retirées s’ouvriront pour aider.
 La franchise et l’honnêteté seront de nouveau vécues. Cette situation facilitera la bonne entente et l’harmonie avec le prochain. Bannissons de notre cœur tout égoïsme, tout intérêt personnel, tout esprit de favoritisme. Remplissons nos devoirs, poussés par l’esprit altruiste qui invite à aimer nos semblables et à leur faire du bien. L’accaparement sera impossible dans aucune direction. Tout paupérisme disparaîtra dans ce pays.


Ly Amadou, Inspecteur enseignement fondamental,
Doctorant en sociologie à l’université Gaston Berger de Saint-louis du Sénégal.


dimanche 4 septembre 2011


L’une des princiales causes  de  l’insalubrité  à Nouadhibou.

Certains quartiers périph ériques  de la capitale éconmique sont délaissés carrément et ploient sous le joug des immondices. Les voitures de ramassage des ordures de la commune de Nouadhibou ne s’y aventurent plus. Voir ces quartiers  vous donne envie de vomir tellement les immondices s’entassent  faisant apparaître des détritus, conséquence  d’un mélange de  déversage d’eaux souillées, d’excréments humains, de déchets domestiques, de bêtes mortes…

L’une des principales causes donc de cette insalubrité est notre manque de discipline.Un véritable défaut donc  dont  nous avons  un jour ou un autre fait partie.  Certains ont pris conscience de leurs comportements et de leurs erreurs et ont décidé de changer. Par contre, d’autres  continuent avec leur manque de discipline devant des autorités ne manifestant aucune vraie volonté  de faire régner l’ordre, à balancer çà et là, et dans la rue et dans des parcelles non encore viabilisées, leur saleté.
Par conséquent ,notre capitale économique reste parmi  les villes les plus insalubres après le départ de l’ancien maire, Ghassoum Bellal, ( pas ou peu d’ordures non ramassées, pas d’animaux errants, pas de destruction et de détérioration de la chose publique…) pendant son mandat. La ville de Nouadhibou était citée en exemple !
Nous assistons aujourd’hui à un laisser-aller, et  à un laisser –faire généralisés . Chacun fait ce qu’il veut, là où il veut, sans autre forme de procés. Quand  vous intervenez on vous rétorque : « Haz aadi, haz maaw chi » Si c’est çà la culture, c’est vraiment regrettable ! « Annazaafa minal imaane !» Nous sommes musulmans ayant la foi et nous ne sommes pas propres ! Ce n’est pas possible !
Par contre, la ville de Zouérate a ravi la palme d’or de la  propreté à toutes les villes de la Mauritanie.Stéphanois, à nous de résoudre nos problèmes, à nous de rendre et garder notre ville salubre et vivable, à nous de changer l’image de notre capitale économique. Ne jetons plus d’ordures dans nos rues, faisons preuve d’un peu de discipline  et  de respect envers notre chère ville, Nouadhibou. Changeons nos attitudes, changeons nos mentalités.
                                                            Ly Amadou

Revalorisation de l’école mauritanienne


               Revalorisation de l’Ecole mauritanienne

De tout temps l’éducation a occupé une place importante dans la société mauritanienne qui considère la quête et l’acquisition du savoir comme un devoir sacré. Les familles n’ont jamais reculé devant les sacrifices pour assurer l’éducation de leurs enfants. Les lettrés ont toujours accepté d’offrir leurs services de façon bénévole  et gratuite faisant de la diffusion du savoir une obligation morale.

Cette tradition séculaire a contribué au rayonnement culturel du  pays assurant à nos érudits et mahadras la réputation prestigieuse qui dépasse nos frontières.
Aujourd’hui notre école est malade, pas adaptée à son temps. Pour que notre école devienne plus efficace encore, plus juste et mieux adaptée à son temps, les efforts sollicités sont multiples.

Tout l’encadrement pédagogique doit être mobilisé pour accompagner ses efforts. Afin d’en assurer pérennité et qualité, la formation continue des enseignants doit être le souci majeur des Directions régionales et des inspections départementales. Elles doivent créer de véritables formations à dominantes qui permettront surtout à l’école fondamentale de disposer de personnes ressources dont elle a besoin pendant cette période d’expansion d’un enseignement nouveau (Approche par compétence).

Elles veilleront à engager en début d’année une étude prévisionnelle du nombre d’enseignants à former pour préparer un plan pluriannuel de formation qui tienne en compte des deux langues, l’Arabe et le Français et des compétences actuelles des enseignants en poste.
Cet effort de formation serait vain sans une bonne gestion des ressources.

Le Directeur  régional et l’Inspecteur départemental veilleront à ce que les solutions nécessaires pour garantir l’égalité d’accès des enfants à un enseignement qui devient un droit, soient examinées avec les représentants des associations de parents d’élèves (APE) pour que l’on trouve des réponses adaptées aux besoins locaux  et compatibles avec une bonne gestion de l’ensemble des personnels.

Un inventaire des ressources disponibles et susceptibles de l’être à la rentrée prochaine (enseignants, personnels subalternes…) sera effectué afin de connaître les besoins réels en personnels. Ce qui évitera les déficits ou excédents que nous avons connus au cours des années précédentes.
Dorénavant, faire en sorte pour développer harmonieusement toutes formes d’intelligence en renforçant le travail manuel, l’éducation physique et sportive (un esprit sain dans un corps sain), en rénovant l’enseignement des sciences.

Si les situations familiales et sociales des enfants les placent dans des situations d’inégal accès à la maîtrise d’une langue, c’est aussi vrai pour la connaissance du  monde et la pratique d’activités artistiques, culturelles et sportives.

C’est l’école et d’abord par l’enseignement qu’elle dispense, qui peut rétablir une plus grande égalité et aussi favoriser le développement harmonieux de chaque enfant. Aussi, champ disciplinaire ne peut être négligé.
L’enseignement des sciences est la base de la construction d’une culture scientifique appropriée au monde d’aujourd’hui que l’école fondamentale doit promouvoir.

A cet égard, le plus de développement et de rénovation de cet enseignement définit une approche pédagogique qui renforce la part d’activités des élèves dans ce que les spécialistes appellent l’investigation raisonnée, qui favorise le développement de l’intelligence, les qualités d’initiative, et d’invention, autant que la rigueur et les capacités à argumenter dans les échanges. L’acquisition et la structuration des connaissances restent des objectifs de première  importance.

Maintenant, après la phase de familiarisation avec les principes pédagogiques et la première organisation  du dispositif régional et départemental (centres de ressources, formations etc.), le plan de rénovation doit se traduire par une modification significative des pratiques pédagogiques dans les classes.
Des crédits existent pour favoriser cette évolution. Ces crédits doivent valoriser et favoriser une évolution des pratiques professionnelles de nos enseignants et par ricochet être au service des élèves et contribuer à plus d’égalité entre les écoles.

Ils devront être utilisés pour aider nos écoles et distribués selon des critères connus de tous dans la région et le département pour lever toute équivoque, toute suspicion et tout doute.
Car, disons la vérité, nos crédits sont mal gérés. Les dotations par exemple, pourront être portées à la connaissance des associations des parents d’élèves (APE) qui pourront utilement accompagner les efforts de l’Etat.
Il faut également accompagner les évolutions du métier d’enseignant : la formation continue des enseignants exige un accompagnement déterminé par l’équipe pédagogique de toute la wilaya ( DREN- IDEN) qui devra intégrer le programme d’animation pédagogique , dans une perspective pluriannuelle.

Il faut aider à  s’approprier les nouveaux programmes (Approche par compétence). Pour ce qui est de cette approche, il est à noter que certains de nos enseignants et même de nos Inspecteurs, ont des lacunes.
Il faut aider à développer et conforter un réel travail en équipe :la continuité des apprentissages en tout premier lieu, le suivi des élèves, voire leur prise en cas de difficultés, supposent un travail collectif concerté de l’équipe pédagogique, avec les Associations de parents d’élèves (APE) .

Par ailleurs, la mise en place de nouvelles pratiques conduit aussi à chercher de bonnes organisations pour que toutes les compétences des membres de l’équipe pédagogique soient valorisées au bénéfice des élèves.
Le travail collectif devra commencer dès la rentée scolaire et sera plus fécond si le temps est bien organisé et si l’animation a fait l’objet d’une réflexion préalable, facilitée par la formation.
Il faut organiser des partenariats et veiller à leur qualité : la régulation nécessaire de l’ouverture de l’école doit avoir pour objectif  de garantir la qualité de toutes les actions engagées et le respect des valeurs qui fondent notre système éducatif.
Le partenariat avec les parents d’élèves vise à créer les conditions d’une réelle cohérence éducative grâce à une communication régulière avec les associations des parents d’élèves (APE)

Les rencontres de début d’année permettront d’expliquer à tous les parents les programmes, les choix pédagogiques et les activités prévues pour l’année scolaire.
Ces rencontres doivent être développées et cette communication revêt une importance particulière.
Il est important de rappeler que l’Ecole est l’affaire de tous, et il faut qu’elle soit dorénavant l’affaire de tous : autorités administratives, élus, parents d’élèves, promoteurs privés.
L’avenir de notre système éducatif et donc de notre pays, est à ce prix.

Il faut que l’école partout où elle se trouve, soit le premier centre d’intérêt de ses partenaires locaux, le point de convergence de leurs efforts de développement à la base. Cette approche qu’il appartient à tous de concrétiser sur le terrain, devra, dans un cadre organisé, mobiliser l’ensemble des énergies en faveur de la réussite de l’action éducative en élargissant le réseau scolaire, améliorant la qualité du service éducatif grâce à une meilleure gestion des ressources disponibles.

Dans ce cadre un intérêt particulier doit être accordé à l’enseignant lui-même qui est l’unique responsable de l’acte pédagogique. On relève à cet égard un manque d’engagement certain chez  de nombreux enseignants, un recul inquiétant du professionnalisme, parmi un corps de plus en plus jeune et inexpérimenté.
Cette situation se traduit par le déclin de l’image qui a toujours été celle de l’enseignant, de celui qui dispense le savoir au sein de notre société.
L’environnement de l’enseignant et d’abord les acteurs du processus éducatif au sein de cet environnement, ont leur part de responsabilité dans cet état de choses.

Il faut que l’enseignant retrouve la confiance, l’estime de cet environnement, en premier lieu de ceux qui veillent sur des actions d’intérêt  public.
Autant il faut rester exigeant vis avis de l’enseignant pour qu’il accomplisse son devoir sans complaisance, autant il faut l’aider, le comprendre, améliorer ses conditions de travail pour qu’il retrouve son image d’antan, de point mire de la société...
Il y va de la revalorisation de l’Ecole mauritanienne pour le développement économique  et social du pays.




                        Ly Amadou, Inspecteur  enseignement  fondamental

                         A Nouadhibou-   Mauritanie



Aux docteurs et doctorants de l'UGB de Saint-louis du Sénégal

Ce blog est le vôtre! Je vous y invite à apporter votre contribution en y faisant des suggestions d'abord pour l'améliorer et ensuite en y laissant vos empreintes indélébiles de sociologues avertis. Vos écrits sont les bienvenus et j'espère qu'ils ne tarderont pas à venir!