samedi 17 décembre 2011


16-12-2011
23:50
Heurts entre pêcheurs sénégalais et gardes-côtes mauritaniens
Le ministre de l’économie maritime appelle au calme. 

Après des heurts entre pêcheurs saint-louisiens et garde-côtes mauritaniens, qui ont eu comme conséquences la blessure d’un pêcheur, l’arraisonnement de pirogues et l’arrestation de membres de l’équipage, le ministre de l’Economie maritime a rencontré les pêcheurs. M. Khoureychi Thiampromet le règlement du problème des licences dans les plus brefs délais.

Pour éteindre le feu qui couve suite à ce malheureux évènement survenu mardi dernier, le ministre de l’Economie maritime a jugé opportun d’effectuer le déplacement à Saint-Louis pour rencontrer les pêcheurs qui avaient organisé un commando pour récupérer dix pirogues arraisonnées par les Mauritaniens.

«Un Sénégalais a été blessé à la cuisse. Il est actuellement à l’hôpital militaire deNouakchott et la balle va être retirée très prochainement», a expliqué Khoureïchy Thiam. Selon des sources, cette balle, destinée à neutraliser le moteur, a malheureusement atterrit sur la cuisse du pêcheur.

Pour le ministre de l’Economie maritime, il faut calmer le jeu. Car, estime-t-il, le Sénégal et laMauritanie sont deux pays inséparables. «Le mieux, c’est qu’il y ait la paix, l’amitié et la fraternité parce que le Sénégal et la Mauritanie sont des pays frères et les présidentsAbdoulaye Wade et Abdoul Aziz s’entendent très bien », a-t-il souligné.

« Il faut aussi que les pêcheurs cessent de rentrer dans les eaux mauritaniennes sans licence. S’ils acceptent de ne pas bouger du territoire national, de la mer sénégalaise jusqu’à la réunion de la commission mixte, le 20 décembre à Nouakchott, il y a de fortes chances que du côté de la Mauritanie, les gens comprennent que nous voulons la paix, la tranquillité entre les deux pays », a-t-il fait savoir. «Mais avant cela, je vais entrer en contact avec mon homologue de la Mauritanie et nous verrons dans quelles mesures on peut faire libérer les 43 pêcheurs arrêtés et qui sont actuellement à Ndiago », a-t-il indiqué.

Pour Mamadou Sène, président des pêcheurs de sennes tournantes, depuis l’expiration des licences, l’attente a été très longue. « Après cet entretien avec le ministre, l’espoir est permis», a-t-il indiqué.

Samba Oumar FALL



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