lundi 19 décembre 2011


19-12-2011
22:36
Année inquiétante.
La Mauritanie s’apprête à entrer dans une nouvelle année au moment où des dangers la guettent de tous bords : pauvreté, sécheresse, menace terroriste, insécurité, laxisme de l’administration, corruption des hommes, clientélisme, tribalisme…

L’année que nous nous apprêtons à amorcer inquiète tout le monde. Les maux sont nombreux et ils demandent l’intervention de tous pour qu’ils soient à jamais oubliés. Le dialogue entre toutes les parties concernées par ce pays est bloqué. L’espoir qu’avait suscité les nouvelles Autorités au moment de leur installation est en train de s’évaporer comme neige au soleil.

La classe politique qui était censée jouer "le moteur" du renouveau, éternue. Elle s’embourbe même. Au lieu de nous présenter un autre visage de la politique, une autre vision de notre avenir et celui de notre pays, elle s’engage dans des querelles intestines.

L’objectif des formations n’est plus de prémunir le peuple contre les obstacles à la vie, mais de se détruire. Voyez comment Messaoud Ould Boulkheïr traite Ould Daddah ? Voyez comment les partis de la majorité traitent les formations qui ont usé de leur droit de refus pour ne pas participer au dialogue national ? Nos acteurs politiques, toutes tendances confondues, sont lâches. Ils ne méritent pas que le peuple s’attarde sur leur charabia d’hypocrites.

Et la Mauritanie, c’est garanti, n’en sortira pas avec ces hommes-là. C’est elle qu’il faut plaindre. Les sages que nous avons adorés, les patriotes que nous avons sacralisés, les opposants que nous avions déifiés et parés de tous les éloges se montrent aujourd’hui de petits mesquins qui ne méritent pas que l’on s’attarde sur eux. Ils ne nous proposent rien de sérieux. Et c’est dommage pour ce beau pays qui souffre tant de tant de désinvolture de ses fils censés l’extirper des ténèbres…

Que les Mauritaniens ne se leurrent pas. Si les problèmes de ce pays ne sont pas pris au sérieux, si on continue à refuser de regarder la réalité de face, nous serons toujours en retard.

Sneiba.


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